« Les guerres comme les passions les plus amoureuses proviennent toujours de la distance entre le mot et la chose. »
« Devenir adulte, c'est reconnaître, sans trop souffrir, que le «Père Noël» n'existe pas. C'est apprendre à vivre dans le doute et l'incertitude. »
« L'homme est un accident de parcours, dans un cosmos vide et froid. Il est un enfant du hasard. »
« La musique nous donne accès au cœur du monde. Quand j'écoute Mozart, Schubert ou Wagner, je sens monter en moi un irrésistible sentiment d'exaltation et de reconnaissance pour l'univers qui a engendré la vie et la musique. »
« De la dépouille de nos bois - L'automne avait jonché la terre: - Le bocage était sans mystère, - Le rossignol était sans voix. »
« Beaucoup de biens ne se produiraient pas s'il n'y avait pas de mal dans les êtres. »
« ... Toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... »
« Si nous résolvons les problèmes de la foi par seule voie d'autorité, nous posséderons certes la vérité mais dans une tête vide ! »
« Comme la femme enceinte ne sait pas ce que son ventre prépare, nous ignorons quelles merveilles peuvent encore surgir du développement de la complexité cosmique. »
« Dans quelques décennies, nous ne serons plus, mais nos atomes existeront toujours, poursuivant ailleurs l'élaboration du monde. »
« La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action: l'initiative. »
« Le drame de l'existence humaine... Est de devoir renoncer un jour à être dans la lumière... »
« Rien de vraiment grand ne se fait sans une parcelle d'amour. »
« Quand les talons claquent à mon apparition, j'entends les cerveaux se fermer. »