« La mort. L'horreur absolue de la non-existence. La mort ne rentre dans aucun schéma. Il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte. »
« La vie fleurit par le travail. »
« Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain. »
« J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse. »
« L'amour veut vivre aux dépens de sa soeur, l'amitié vit aux dépens de son frère. »
« L'amour et la tolérance sont la seule réponse au problème de la vie. Ce précepte, très simple, et infiniment difficile à appliquer, peut être accepté, compris par quiconque, croyant ou non-croyant. C'est la seule voie. »
« Le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions. »
« La vie est une larme qui coule sur la peau et qui s'en va mourir, épuisée, sur le sol de la destinée. »
« Sur la place taillée en mesquine pelouse - Square où tout est correct, les arbres et les fleurs - Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs - Portent, les jeudis soir, leurs bêtises jalouses. »
« Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache - Noire et froide où vers le crépuscule embaumé - Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche - Un bateau frêle comme un papillon de mai. »
« Je te laisse libre d'être toi-même, d'avoir tes propres idées, de vivre selon tes goûts, de suivre, tes intuitions, de te conduire comme tu l'entends. »
« Je regrette l'Europe aux anciens parapets! »
« Christ! ô Christ, éternel voleur des énergies. »
« Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, - Picoté par les blés, fouler l'herbe menue: - Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. - Je laisserai le vent baigner ma tête nue. »