Philippe Besson, né à Barbezieux-Saint-Hilaire le 29 janvier 1967, est un écrivain français, anciennement homme d'affaires. Il est également critique littéraire et animateur de télévision.
« Aimer, ce n'est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C'est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu'il y a quelqu'un au bout qui dit d'une voix douce et calme : avance, continue d'avancer, n'aie pas peur, tu vas y arriver, »
« Aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours. Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l'habitude ne s'insinue et nous tue, ou pire : nous anesthésie. »
« Les lieux sont aussi des liens. Et ils sont notre mémoire. »
« On n'oublie rien, on vit avec ses souvenirs et on essaye de les dominer pour qu'ils ne nous blessent plus. »
« La littérature n'est pas là que pour faire plaisir mais aussi pour déranger, questionner, émouvoir, remuer. »
« Les hommes fuient comme la peste les femmes malheureuses qui se moquent d'eux. »
« Aimer, ce n'est pas gagner à tous les coups. C'est prendre des risques, faire des paris incertains, connaître la frayeur de perdre sa mise pour mieux savourer le frisson de la doubler. »
« Les gens qui ne sont pas capables de jeter, qui hésitent à se séparer de vieilleries qui ne leur sont d'aucune utilité sont d'incurables nostalgiques que le passé entrave. »
« La timidité chez un homme est une faiblesse charmante. »
« Il est des silences, parfois, qui blessent plus sûrement qu'une injure. »
« L'écriture c'est forcément une prise de risque, une mise en danger. »
« Il faut arranger nos souvenirs. Sans ça, la vie n'est pas supportable. »
« Ce qui est intéressant dans l'écriture c'est quand le personnage se met à exister par lui-même. »
« Les romanciers sont toujours des voleurs d'instant, de gestes, d'attitudes, de mots que l'on entend à la volée. »