« Un amour commence à exister quand chacun offre à l'autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. Sinon, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'échange de peaux, de désir immédiat. »
« L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou ! »
« Il est avéré désormais que le plus pur moyen de témoigner de l'amour à son prochain est bien de le manger. »
« L'appétit qui vous vient en mangeant votre semblable n'est que la phase cruciale et remarquablement gastronomique de l'amour du prochain. »
« Mangez en Pologne, buvez en Hongrie, dormez en Allemagne et faites l'amour en Italie. »
« Vous parlerez d'amour quand il aura mangé. »
« Les métaphores sont dangereuses. L'amour commence par une métaphore. »
« Il y a les femmes à qui on peut dire la vérité et il y a les autres. Cela ne change rien à l'amour qu'on leur porte. Cela ne change que les conversations. »
« Les prétentions sont des lettres de change tirées sur l'amour-propre du voisin qui les renvoie toujours protestées. »
« ... Les métaphores sont une chose dangereuse. On ne badine pas avec les métaphores. L'amour peut naître d'une seule métaphore. »
« L'amour ne naît pas nécessairement entre personnes égales de cœur et d'esprit ; il jaillit souvent d'éléments subtils que les étrangers saisissent mal. »
« Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. »
« Le "séducteur" qui se vante d'initier les femmes aux mystères de l'amour : l'étranger qui débarque à la gare et propose au guide de lui montrer les beautés de la ville. »
« On n'a rien compris à la maladie, tant qu'on n'a pas reconnu son étrange ressemblance avec la guerre et l'amour: ses compromis, ses feintes, ses exigences, ce bizarre et unique amalgame produit par le mélange d'un tempérament et d'un mal. »