« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« Mais viendra le jour des adieux, - Car il faut que les femmes pleurent - Et que les hommes curieux - Tentent les horizons qui leurrent! »
« On appelle "s'oublier" reprendre son naturel. »
« Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes en la guerre venue. »
« L'amitié n'a de sens que si elle prête à se prouver par un sacrifice. »
« La différence entre les jeunes et les vieux, c'est que les vieux ont beaucoup plus de souvenirs et beaucoup moins de mémoire ! »
« J'en arrive à me définir Dieu simplement : ce qui me manque pour comprendre ce que je ne comprends pas. »
« Les hommes sont comme les plantes : la douceur et le parfum du fruit proviennent du sol et de l'ensoleillement dont ils ont joui. »
« Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »
« Trahir, qu'on dit, c'est vite dit. Faut encore saisir l'occasion. C'est comme d'ouvrir une fenêtre dans une prison, trahir. Tout le monde en a envie, mais c'est rare qu'on puisse. »
« Ce qui caractérise la communication c'est d'être unilatérale. »
« Sur les défauts d'autrui, l'homme a des yeux perçants. »
« Nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives. »
« Quand on parle du passé, soit on oublie, soit on rabâche. »