« Il n'est de souvenir douloureux que des morts. Or ceux-ci se détruisent vite, et il ne reste plus autour de leurs tombes mêmes que la beauté de la nature, le silence, la pureté de l'air. »
« L'amour, c'est parfois si intense, si fulgurant, presque douloureux, que nous ne pouvons le vivre que pendant quelques instants rares et privilégiés. Tenter de les prolonger, quelle erreur. »
« L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins. »
« Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. »
« Qu'importe chemin douloureux à qui trouve logis accueillant ! »
« La photo, c'est un instant saisi, le plus fort, le plus touchant, le plus douloureux. »
« Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie. »
« Tout s'efface, tout finit toujours par s'exorciser quand on prend la précaution de recouvrir les souvenirs douloureux avec d'autres, moins importants et répétitifs. »
« Il vaut mieux un oeil douloureux que les deux aveugles. »
« Ce qui est douloureux, c'est qu'il est impossible d'expliquer quelque chose à quelqu'un qui ne l'a pas déjà compris. On peut seulement parler à quelqu'un qui en a le pressentiment et qui souffre de ne pas avoir de lumières là-dessus. »
« Vivre, il n'y a là aucun bonheur. Vivre: porter de par le monde son moi douloureux. - Mais être, être est bonheur. Etre: se transformer en fontaine, vasque de pierre dans laquelle l'univers descend comme une pluie tiède. »
« Les objets et les mots sont gorgés de mystère ; il est vain de parler, douloureux de se taire. »
« A rêver trop longtemps, on finit par connaître des réveils douloureux. »
« Ca fait un peu mal de rêver toujours. Ca rend fou, mais ce qu'il y a de plus douloureux dans le rêve, c'est qu'il n'existe pas. »