« Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon coeur. »
« La censure épargne les corbeaux et tourmente les colombes. »
« Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance. Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-même comme de vous. »
« L'âme, lorsqu'elle est malade, fait précisément comme le corps : elle se tourmente et s'agite en tous sens, mais finit par trouver un peu de calme. Elle s'arrête enfin sur le genre de sentiments et d'idées le plus nécessaire à son repos. »
« Oh! attention, monseigneur, à la jalousie; c'est le monstre aux yeux verts qui tourmente la proie dont il se nourrit. »
« Il faut, à certaines heures, que l'homme soucieux, anxieux, tourmenté, se retire dans la solitude et qu'il ouvre un livre pour y chercher un principe d'intérêt, un thème de divertissement, une raison de réconfort et d'oubli. »
« La peinture me harcèle et me tourmente de mille manières, comme la maîtresse la plus exigeante. »
« S'il est un homme tourmenté par la maudite ambition de mettre tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase, et tout une phrase dans un mot, c'est moi. »
« Dieu a permis, pour punir l'homme du péché originel, qu'il se fît un dieu de son amour-propre pour en être tourmenté dans toutes les actions de sa vie. »
« C'est le comble de la folie que de se proposer la ruine des passions. Le beau projet que celui d'un dévot qui se tourmente comme un forcené pour ne rien désirer, ne rien aimer, ne rien sentir, et qui finirait par devenir un vrai monstre, s'il réussissait ! »
« Chacun est tourmenté par sa propre malhonnêteté. »
« Qui ne peut voir un autre monde est aveugle. Qui ne sait dire un mot gentil, quand il le faut, est muet. Qui est tourmenté par un trop grand désir est pauvre. Celui dont le cœur est content est riche. »
« Ecrire, écrire le pourquoi on veut écrire, écrire son besoin d'écrire,c'est écrire sa tourmente, sa révélation, sa tension. C'est délier sa peur ! »
« Dans le désert, la tourmente de l'âme se change en ennui. Au contact des êtres susceptibles de les comprendre, les peines s'attisent. »