« Tels sont les quatre âges de l'amour: il naît dans les bras du dédain, il croît sous la protection du désir, il s'entretient avec les faveurs et meurt empoisonné par la jalousie. »
« Je n'ai jamais compris les gens qui, sans se connaître, trouvent des sujets de conversation. Je crois qu'il faut se taire, se regarder en silence. Ou bien parler beaucoup parce que cela revient au même. »
« Il n'y a que les sots qui se croient supérieurs aux autres. Il faut les ignorer comme s'ils n'existaient pas. »
« Je crois avoir identifié les raisons de l'extraordinaire engouement de mes contemporains pour des sports qu'ils n'exercent pas personnellement. C'est un folklore que la caution de quelques intellos finit par transformer en patrimoine. »
« Dieu a exploité tous nos complexes d'infériorité, en commençant par notre incapacité de croire à notre propre divinité. »
« Au soir de cette vie, vous serez jugés sur l'amour. »
« Je crois qu'on écrit pour créer un monde dans lequel on puisse vivre. »
« Je crois aux découvertes de Freud comme je crois aux mesures et méthodes de prévision des météorologues, mais le chaos a le dernier mot, le désir comme les sautes de vent déjoue toutes les techniques. »
« Le bel esprit a le malheur d'affaiblir tout ce qu'il croit orner. »
« En dehors du fait qu'ils laissent leurs économies là où ils passent, je crois que les touristes sont très utiles au monde moderne : il est très difficile de haïr les gens que l'on connaît. »
« Il m'arrive de croire que la misère attire la misère et que les gens heureux évitent le malheur des autres. »
« Pour faire le bonheur de son mari, il faut croire son mari et ne pas croire au bonheur. »
« J'aime passionnément la langue française, je crois tout ce que la grammaire me dit, et je savoure les exceptions, les irrégularités de notre langue. »
« Très haut dans le ciel sont mes aspirations les plus élevées. Il se peut que je ne sois pas en mesure de les atteindre, mais je peux regarder en haut pour voir leur beauté, croire en elles et tenter de les suivre. »