« On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable. »
« Si on veut connaître le baromètre de la liberté d'expression d'un pays, il ne faut pas aller voir le premier ministre, mais le dessinateur de presse. »
« Courtes lettres et longues amitiés, tel est ma devise. »
« Je ne suis ni dessinateur ni peintre ; mes dessins sont de l'écriture dénouée et renouée autrement. »
« Conseils aux parents : envoyez votre jeune fille à la faculté de lettres. Comme ça, plus tard, quand elle fera la cuisine, elle pourra penser. »
« La citation classique est le mot de passe des lettrés du monde entier. »
« Il y a vingt-six lettres dans l'alphabet. Il n'y a que l'ordre qui change. Quand tu as lu un livre, tu les as tous lus. »
« Une heure de conversation vaut mieux que cinquante lettres. »
« Je voulais dessiner la conscience d'exister et l'écoulement du temps. »
« Un beau visage est un avantage préférable à toutes les lettres de recommandation. »
« L'illettré du futur ne sera pas celui qui ne sait pas lire. Ce sera celui qui ne sait pas comment apprendre. »
« Je regrette l'Y de l'ancienne orthographe du mot abîme. Car Y était du nombre de ces lettres qui ont un double avantage : indiquer l'étymologie et faire peindre la chose par le mot : ABYME. »
« Un livre c'est comme une bande dessinée, sauf que les images se trouvent entre les lignes. »
« On a le droit de tout : de jardiner, d'écouter la radio, de faire l'amour, de faire la sieste, de lire une bande dessinée, avachi dans un fauteuil. Mais la télé, la vraie télé, c'est mal. »