« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« A quoi bon fuir ? Oui, à quoi bon ? Puisque nul ne peut se quitter lui-même. Toute la sagesse de vivre tient là-dedans : savoir qu'il faut en sortir mais qu'on ne peut pas partir... »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« Les hommes sont comme les plantes : la douceur et le parfum du fruit proviennent du sol et de l'ensoleillement dont ils ont joui. »
« Les fusils se sont transformés en apareils photographiques... On tire quand on a peur, mais, quand on est d'humeur nostalgique, on prend des photos. »
« Le bonheur, c'est d'être fidèle aux aspirations de son âme. C'est d'être assez brave et assez fier pour écouter les voix qui montent de l'âme et obéir à la plus belle. »
« Ce qui caractérise la communication c'est d'être unilatérale. »
« C'est drôle, les hommes. Ça vous tape sur les nerfs ou ça veut vous priver de vous énerver. »
« Nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives. »
« Le meilleur moyen de n'avoir besoin de personne, c'est de rayer tout le monde de sa vie. »
« Quand on parle du passé, soit on oublie, soit on rabâche. »
« Le bonheur est en quelque sorte, ce qui met un point d'arrêt à la fuite en avant du désir. »
« En grandissant, un enfant s'use. »
« Depuis le 11 septembre nous avons régressé sur l'idéal kantien de paix universelle. Pour Kant le signe principal de reconnaissance des peuples consistait en l'hospitalité. Aujourd'hui, nous en sommes loin. »