« Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, - La belle fille heureuse, effarée et sauvage, - Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« A un moment donné, pour que quelque chose fonctionne de nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre. »
« L'amour est un chien. Un chien dont on ne sait jamais ce qu'il a dans le tête. Tu peux le caresser. Il répond à tes caresses. Et puis, un jour, il te mord, tu ne sais pas pourquoi. »
« Pour se sentir respectable, il faut respecter les autres. »
« Si on avait la vie qu'on rêve, on rêverait de la vie qu'on a. »
« On passe notre temps à chercher ce qui nous manque, sans vraiment savoir ce que c'est... »
« Entre ce qu'on cherche à exprimer, ce qu'on parvient à exprimer et ce que les gens comprennent, le mode de communication tient plus du téléphone arabe que de la photocopie. »
« On ne mesure jamais assez à quel point on a peu d'importance aux yeux des autres. »
« A trente ans, nous avons l'apparence des adultes, l'apparence de la sagesse, mais l'apparence seulement. Et si peur de mal faire ! »