« Nos comtes, quand on les compte, ressemblent à des contes. »
« La loi juste n'est point celle qui a son effet sur tous, mais celle qui est faite pour tous. »
« Grattez le Russe et vous trouverez le Tartare. »
« Le statisticien ramasse les mégots des cigarettes fumées par le flâneur. »
« Je ne m'en connais d'autres que ceux de l'Eglise et de l'Etat. »
« Les grands embrasements naissent de petites étincelles. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Nul ne voit jamais si clair aux affaires d'autrui que celui à qui elles touchent le plus. »
« En matière d'Etat, il faut tirer profit de toutes choses, et ce qui peut être utile ne doit jamais être méprisé. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Perdre bientôt la mémoire d'un bienfait est le vice des Français. »