« Les hommes d'Etat vivent au jour le jour, tous les événements les surprennent, et les problèmes qu'ils s'efforcent de résoudre sont ceux de la veille ou de l'avant-veille, qu'ils n'ont d'ailleurs pas encore compris. »
« Si Dieu nous prend un à un nos amis, c'est pour faire d'eux les étoiles de notre espérance et de notre ciel. »
« Sans l'incertitude l'aventure n'existerait pas. »
« Marcher comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent... »
« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. »
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenons à arracher au monde un morceau. »
« Le paysage est un sentiment, un poème où la mélancolie est la plus forte. »
« Vécue, la souffrance n'en est pas pour autant reconnue. »
« Il n'y a pas que les mots pour la compréhension, mais un mot juste parfois peut tout changer. »
« Marcher vraiment, c'est aller au rythme de la fleur qui s'ouvre. »
« Celui qui vit de peu vit beaucoup. »
« Dieu ne nous demande jamais que le oui que nous pouvons donner à ce moment-ci de notre vie. »
« Il en est de certaines caves comme des musées. On souhaiterait de s'y laisser enfermer après l'heure ; d'entendre claquer la serrure et s'éloigner les pas du gardien pour surprendre les conciliabules de la nuit. »
« Vaut mieux avoir l'air climatisé qu'avoir l'air bête ! »