« Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, - Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, - Ses petits affamés courent sur le rivage - En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Crois-moi, chaque cœur a ses chagrins secrets, que le monde ne connaît pas ; et souvent nous jugeons qu'un homme est froid alors qu'il est seulement triste. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Le destin est souvent cruel, mais l'espoir est là, offert à toutes les âmes, relevant l'énergie perdue et le courage faibli ! »
« La littérature est le chant du cœur du peuple et le peuple est l'âme de la littérature. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« L'éducation n'est, en somme, que l'art de révéler à l'être humain le sens intime qui doit gouverner ses actes, préparer l'emploi de ses énergies et lui communiquer le goût et la force de vivre pleinement. »
« Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, - Fit sentir dans les vers une juste cadence, - D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, - Et réduisit la muse aux règles du devoir. »
« Qui n'a pas d'argent en bourse, qu'il ait du miel en bouche. »
« Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli - Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. »
« Finissons; mais demain, muse, a recommencer. »