« Si tu es orgueilleux, tu es le diable ; si tu es triste, tu es son fils. »
« Fuyez l'homme qui ne peut pas parler sans discuter. »
« Les gens ont le droit de rêver comme ils ont le droit de manger et de boire. »
« Demain je serai encore prêt à sauter dans la voiture de mon voisin s'il se dispose à prendre une direction autre que la mienne. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« ... La séduction trompeuse du raisonnement analogique... »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Tu as tout à apprendre, tout ce qui ne s'apprend pas: la solitude, l'indifférence, la patience, le silence. »
« C'est toujours un bonheur de faire tomber les masques et de se rendre compte que les gens nous préfèrent déguisé. »
« L'indifférence dissout le langage, brouille les signes. »
« Les livres font les époques et les nations, comme les époques et les nations font les livres. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »