« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« L'apparente immobilité d'un livre nous leurre : chaque livre est aussi la somme des malentendus dont il est l'occasion. »
« Tout ment en l'absence d'amour. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Je marche à l'aide des pieds, je philosophe à l'aide des sots. Même à l'aide des philosophes. »
« Parler pour ne rien dire, c'est pour les trois quarts et demi des gens exprimer tout ce qu'ils pensent. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Ce qui m'oblige d'écrire, j'imagine, est la crainte de devenir fou. »
« Borgne - Être simple et crédule qui voit tout d'un bon oeil. »
« C'est toujours par la faim que commence un bon repas. »
« Voici mon opinion sur la poésie : les vers sont de petites prisons cellulaires où la pensée est coffrée. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »
« Il y a cette différence entre un cornichon et un mari que l'un se confit dans son entier et l'autre dans sa moitié. »
« Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme. »