« Face à la nourriture, le corps ne sait rester neutre ; il est prêt à toutes les folies, à toutes les fantasmagories, et la mort ne lui fait plus peut. »
« Le roman est l'histoire des hommes et l'histoire le roman des rois. »
« Classer des milliers de livres et les transporter devrait constituer un exercice obligatoire pour tout postulant à l'écriture, ce qui l'inciterait sans doute à privilégier davantage la concision que la quantité. »
« L'écriture qui ne prend pas de près contact avec la parole se dessèche comme la plante sans eau. »
« La démocratie c'est la révolution couchée, et qui fait ses besoins dans ses draps. »
« Rares sont les femmes qui admettent qu'une autre est plus jolie qu'elles. »
« Le prisonnier voit la liberté plus belle qu'elle n'est. »
« Une femme ne peut jamais oublier l'homme qui l'a faite femme, que cet homme devienne son mari ou qu'il reste son amant. »
« Le jour, c'est la vie des êtres, mais la nuit, c'est la vie des choses. »
« A quinze ans, vingt ans tout au plus, on est déjà achevé d'imprimer. »
« L'homme naît tout prêt pour la douleur, avec un appareil héréditaire de transformation et de résistance, dont la pièce majeure est la joie. »
« Les hommes vieillissent, mais ne mûrissent pas. »
« L'amour ne se manifeste pas à deux personnes de la même façon, l'expérience des autres dans ce domaine est de peu de secours... »
« L'oeuvre qu'on portait en soi paraît toujours plus belle que celle qu'on a faite. »