« La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité. »
« La génération formée à l'école des notions scientifiques va à la rencontre de la plus forte déception qui soit : celle de la vanité du savoir. »
« Le socialisme est la forme moderne de la protestation qui, à toutes les époques d'activité intellectuelle, s'est élevée, plus ou moins vive, contre l'injuste répartition des avantages sociaux. »
« Plus faibles sont les risques, meilleure est l'entreprise. »
« La pudeur n'est le plus souvent qu'une question d'éclairage. »
« Un romantique, après l'amour il déprime... Les femmes, avec les romantiques c'est pendant qu'elles dépriment. »
« Les monomaniaques de tout poil, les gens qui sont possédés par une seule idée m'ont toujours spécialement intrigué, car plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. »
« Les villes portent les stigmates des passages du temps, occasionnellement les promesses d'époques futures. »
« Lorsqu'une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu'elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance. »
« Le fanatisme est aveugle, il rend sourd et aveugle. Le fanatique ne se pose pas de questions, il ne connaît pas le doute : il sait, il pense qu'il sait. »
« Les liens invisibles laissent les marques les plus profondes. »
« C'est avec un oeil critique qu'il faut lire les critiques. »
« Les interminables amours épistolaires des romantiques n'auraient pas eu cours s'il y avait eu le téléphone à cette époque. »
« Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop. »