« Il y a quelque chose de grisant à asséner les faits bruts et à observer sur le visage de l'autre les transformations qu'ils opèrent. »
« Par un certain aspect, la liberté n'est qu'une attente. Un jour peut venir où, comme la joie, elle ne demande plus, ayant tout obtenu, obtenant tout. »
« Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain. »
« Le moi est cela qui est peu. »
« Une éloquence et une poésie d'Asiatique, Des états d'âme indescriptible, incalculable. C'est de la poésie comme l'or est un métal précieux : par convention. »
« Les pensées et maximes sont un genre épuisé et un genre futile. »
« Le souvenir, ce n'est jamais fini, il n'y a pas de commencement ni de fin. »
« L'auteur, malgré la formule consacrée, ne rencontre jamais ses lecteurs. »
« Chacun a sa façon d'interpréter les choses. Les sots en leur chemin ne trouvent que des roses. »
« Les hommes quittent leur femme parce qu'elles ne peuvent plus avoir d'enfants. »
« Les gouvernements résistent tant que les sous-taxés peuvent se défendre tout seul contre les sur-taxés. »
« Le silence est un refus d'appartenir. »
« Qui veut manger des oeufs supporte le caquet des poules. »
« On ne refait pas sa vie à soixante-quinze ans, non, mais on peut bien la commencer. »