« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Il est certainement nocif pour les âmes de transformer en hérésie le fait de croire ce qui est prouvé. »
« La science pourra peut-être un jour expliquer le monde, mais elle ne pourra pas pour autant lui donner sa signification. »
« La mathématique est une science dangereuse: elle dévoile les supercheries et les erreurs de calcul. »
« Tu ne peux pas tout enseigner à un homme ; tu peux seulement l'aider à le trouver en lui. »
« L'intelligence sans bonté est une arme bien dangereuse. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« C'est drôle comme la fatalité se plaît à choisir pour la représenter des visages indignes ou médiocres. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Le doute est père de la création. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »