« La chair des femmes se nourrit de caresses comme l'abeille de fleurs. »
« Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu'un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l'âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans ce monde, la seconde balance l'âme jusqu'au »
« C'est parfois une épine cachée et insupportable que nous avons dans la chair qui nous rend difficiles et durs avec tout le monde. »
« La force réside dans l'absence de crainte, et non dans la quantité de chair et de muscle que nous avons dans notre corps. »
« La croissance de l'esprit est à l'inverse de la croissance de la chair. Le corps grandit en prenant de la taille. L'esprit grandit en perdant de la hauteur. La sainteté renverse les lois de maturité: l'homme y est la fleur, l'enfance y est le fruit. »
« Veillez et priez, afin que vous n'entriez point en tentation : car l'esprit est prompt, mais la chair est faible. »
« La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu'à l'âme. »
« La justice est sociale. On l'administre avec des règles fixes et non avec les frissons de la chair et les clartés de l'intelligence. Surtout ne lui demandez pas d'être juste, elle n'a pas besoin de l'être puisqu'elle est justice. »
« Il n'y a jamais eu de créature. Il n'y a jamais eu que le couple. Dieu n'a pas créé l'homme et la femme l'un après l'autre. Il a créé deux corps jumeaux, unis par des lanières de chair qu'il a tranchées depuis, le jour où il a créé la tendresse. »
« On porte son passé, tout son passé dans sa chair et son âme, et il continue de nous miner jusqu'à la ruine. »
« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. »
« Ah! nos nuits d'amour, Lucienne! L'union des corps et des cœurs. L'instant, l'instant unique où on ne sait plus si c'est la chair ou si c'est l'âme qui palpite... »
« La chair est triste hélas, et j'ai lu tous les livres. »
« Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement. »