« La société étant divisée par tranches, comme un bambou, la grande affaire d'un homme est de monter dans la classe supérieure à la sienne et tout l'effort de cette classe est de l'empêcher de monter. »
« Faire l'amour, c'est recommencer quelque chose de neuf à chaque fois. L'expérience ne compte pas beaucoup. »
« Le malentendu en littérature est à la base de la plupart des réputations. Il faut être un peu fou pour écrire. Comment expliquer autrement qu'un homme veuille se faire un nom avec les mots de tout le monde ? »
« Comment se fait-il que des enseignants du secteur public aient le temps d'aller faire du soutien individualisé payant et ils n'ont pas le temps de faire du soutien individualisé gratuit dans les établissements scolaires. »
« La géographie ne sert pas seulement à faire de la géopolitique. Cela sert aussi, pour tout un chacun, à admirer davantage de beaux paysage, en comprenant mieux comment ils sont construits. »
« La science dit : "Nous devons vivre" et cherche le moyen de prolonger, approfondir, faciliter et amplifier la vie, de la rendre tolérable et acceptable. La sagesse dit : " Nous devons mourir" et cherche comment nous faire bien mourir. »
« Dans les affaires, comme en amour, il est un moment où l'on doit s'abandonner. »
« En fait d'amour, toute l'importance est dans les commencements. Le monde sait bien que celui qui fait un pas en fera davantage ; il ne s'agit donc que de bien faire le premier pas. »
« La vie, c'est comme la vaisselle, il faut toujours la refaire. »
« Le feu de la cheminée, ce petit théâtre où les flammes gesticulent comme des acteurs affairés. »
« Le pouvoir est aveugle, les détresses les plus accablantes sont muettes... Comment faire se rejoindre ceux qui savent et ceux qui peuvent ? »
« Le droit ne commence à dater que du moment où l'on détient la force nécessaire pour le faire respecter. »
« La peinture, c'est très facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c'est très difficile. »
« Des gens qu'on aime peuvent faire des choses épouvantables, et pourtant on continue de les aimer. Comment parler sérieusement du monde si on évacue cette complexité-là ? »