« Si les larmes des enfants sont indispensables pour parfaire la somme de douleur qui sert de rançon à la vérité, j'affirme catégoriquement que celle-ci ne mérite pas d'être payée d'un tel prix. »
« Ce n'est pas étonnant qu'Internet soit devenu assez puissant pour satisfaire tous les espoirs de ceux qui l'utilisent. Après tout il a été conçu pour résister à une guerre nucléaire, et pas simplement aux petits potins des hommes politiques. »
« La défaite est tellement plus intelligente. On pourrait passer sa vie à la méditer. C'est auprès d'elle que l'on puise ses vraies ressources, que l'on sublime ses revanches. Que faire de cette défaite ? »
« Des gens qu'on aime peuvent faire des choses épouvantables, et pourtant on continue de les aimer. Comment parler sérieusement du monde si on évacue cette complexité-là ? »
« Dans une administration, plus qu'ailleurs et autant que dans l'armée au moins, tu dois te soumettre au supérieur, voilà pourquoi tu as tellement tendance à faire chier l'inférieur. L'inférieur, c'est ta compensation, ton aspro, ta soupape. »
« L'agréable sentiment d'avoir quelque chose à faire, un but à poursuivre. »
« Si, dans l'état de faiblesse où je suis, je trouvais quelque moment lucide, j'en profiterais à l'instant pour satisfaire mon cœur. »
« Mais moi, vivre à Paris ! Eh ! Qu'y voudrais-je faire, je ne sais ni tromper, ni feindre, ni mentir ; et, quand je le pourrais, je n'y puis consentir. »
« Le roi tient actuellement son lit de justice pour cette belle affaire du parlement et du clergé. »
« La publicité, c'est démêler une pelote pour en refaire un noeud sublimement présenté, qui provoquera l'émotion du public. »
« Si je ne sentais pas ma misère, comment pourrais-je sentir ma joie qui est fille aînée de ma misère et qui lui ressemble à faire peur ? »
« Une affaire superbe : achetez toutes les consciences au prix qu'elles valent et revendez-les pour ce qu'elles s'estiment. »
« Si on avait assez de fonds pour acheter toutes les consciences ce qu'elles valent et les revendre ce qu'elles s'estiment, ça serait une belle affaire. »
« Si un autre Messie naissait, il pourrait difficilement faire autant de bien que les imprimeries. »