« La justice est sociale. On l'administre avec des règles fixes et non avec les frissons de la chair et les clartés de l'intelligence. Surtout ne lui demandez pas d'être juste, elle n'a pas besoin de l'être puisqu'elle est justice. »
« Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles. »
« Puisque notre destin commun est de finir dans un trou, fasse le ciel qu'il ait du poil autour! »
« Je n'ai plus besoin de plaire à personne, puisque personne n'a plus besoin de moi. »
« A quoi bon fuir ? Oui, à quoi bon ? Puisque nul ne peut se quitter lui-même. Toute la sagesse de vivre tient là-dedans : savoir qu'il faut en sortir mais qu'on ne peut pas partir... »
« Le ministère des Finances devrait s'appeler ministère de la Misère puisque le ministère de la Guerre ne s'appelle pas ministère de la Paix. »
« La pêche est un sport étrange puisqu'elle n'empêche guère ceux qui surveillent leur ligne de prendre du ventre. »
« Il ne faut pas s'offenser que les autres nous cachent la vérité, puisque nous nous la cachons si souvent à nous-mêmes. »
« La seule chose importante est d'exister, il est inutile de toujours chercher à prouver que l'on existe, puisque c'est une évidence. »
« Il faut bien que je les suive, puisque je suis leur chef. »
« Philosopher c'est apprendre à vivre, non à mourir. Pourquoi apprendrait-on à mourir, d'ailleurs, puisque on est sûr d'y arriver, puisque c'est le seul examen, comme disait un vieux professeur, que personne n'ait jamais raté? »
« La nature prouve qu'elle nous veut du bien puisqu'en nous donnant des larmes elle nous donne le meilleur : la sensibilité. »
« A quoi bon faire durer le plaisir, puisque c'est obligatoirement l'exténuer. Amitié, amour, on ne se voit que pour pouvoir se revoir... »
« L'âge entraîne une raréfaction des liens aux autres, puisque des compagnons disparaissent, alors que l'aptitude à contracter de nouveaux liens, d'autres amitiés, diminue. La vieillesse est seule. »