« La chèvre qui bêle n'a pas si soif que ça, puisqu'elle a encore la force de bêler. »
« Les tarifs de chemins de fer sont aménagés d'une manière imbécile. On devrait faire payer des suppléments pour les retours... Puisque les gens sont forcés de revenir. »
« Puisqu'il faut cotiser plus longtemps et qu'on ne veut pas prendre notre retraite plus tard, il faudrait réformer les années en les faisant passer de douze à quinze mois... »
« La paresse est un vice très agréable puisqu'il nous traîne tous les autres à sa suite. »
« La publicité est un facteur économique précieux puisque c'est la façon la moins chère de vendre des produits, surtout lorsqu'ils ne valent rien. »
« La photographie a ouvert des horizons illimités à la pathologie du progrès, puisqu'elle nous a incités à déléguer à la multitude de nos machines de vision le pouvoir exorbitant de regarder le monde, de le représenter, de le contrôler. »
« Avant l'oeuvre, oeuvre d'art, oeuvre d'écriture, oeuvre de parole, il n'y a pas d'artiste, ni d'écrivain, ni de sujet parlant, puisque c'est la production qui produit le producteur, le faisant naître ou apparaître en le prouvant. »
« C'est véritablement utile puisque c'est joli. »
« Puisqu'on ne vit qu'une seule fois, autant établir de bonnes relations avec soi-même. »
« L'affection maternelle est un sentiment plus fort que celui de la crainte, et plus profond que celui de l'amour, puisque cette affection l'emporte sur les deux dans le cœur d'une mère. »
« Bois du vin, puisque tu ignores d'où tu es venu ; vis joyeux, puisque tu ignores où tu iras. »
« Pourquoi, dans les villes où l'on passe, s'applique-t-on à choisir douze cartes postales différentes - puisqu'elles sont destinées à douze personnes différentes ? »
« Quand on aime une femme laide, il n'y a pas de raison que cela cesse. Au contraire, on l'aimera de plus en plus puisque, si la beauté s'altère avec le temps, la laideur, elle, s'accentue. »
« Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait pas juger. »