« Les départs devraient être soudains. »
« Quand on veut vivre parmi les hommes, il faut laisser chacun exister et l'accepter avec l'individualité, quelle quelle soit, qui lui a été départie. »
« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Les vrais départs, les plus tragiques, sont ceux qui n'auront jamais lieu. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Si imparfaitement que nous puissions comprendre nos amis et collègues, la personne que nous sommes voués à comprendre le moins est nous-même. »
« Si vous faites attention, non à ce que vous pensez mais à la forme de votre pensée, vous vous apercevez que vous faites rarement des phrases complètes. Il y a des morceaux de rêves, un fantasme, un souvenir, des chansons. On a des scies dans la tête. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Quelques phrases ont la forme d'une chandelle. Elles en ont aussi le pouvoir éclairant. »
« Les femmes, me semble-t-il, aiment qu'on les capture dans un filet de phrases. »
« Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. »
« Il nous arrive à la fois des événements drôles, curieux, angoissants, voulus ou non. Chacun d'eux est une maille, mailles qui formeront la chaîne longue ou courte de notre vie. »
« A travers les larmes on voit drôlement mieux qu'à la loupe ou avec des jumelles. »