« Il mourut, poursuivant une haute aventure, - Le Ciel fut son désir, la Mer sa sépulture; - Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau? »
« C'est là une des contradictions de la littérature, qu'il y a un temps pour vivre, et un temps pour écrire, et que, dans le temps où l'on écrit, on n'a guère celui de vivre. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir. »
« On parle du droit à la vie, mais jamais du droit à la non-existence. Est-ce que vous avez décidé de naître ? Non, sans doute, mais ensuite, débrouillez-vous, même si vous naissez au Sahel en période de famine. »
« Le flambeau de la critique s'allume plus souvent pour détruire que pour éclairer. »
« Il est plus facile de professer en paroles un humanisme de bon aloi, que de rendre service à son voisin de palier. »
« Beaucoup d'entre nous mourront ainsi sans jamais être nés à leur humanité, ayant confiné leurs systèmes associatifs à l'innovation marchande, en couvrant de mots la nudité simpliste de leur inconscient dominateur. »
« Infini est le champ du roman. »
« Dire que Dieu n'existe pas, c'est déjà de la prétention, c'est prétendre connaître son absence. »
« Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture... »
« L'argent ne vaut que parce que, de son fait, on peut posséder. »
« L'argent donne moins de valeur aux choses qu'elle ne lui en confèrent. »
« On n'est jamais si ridicule par les défauts que l'on a, que par les qualités que l'on affecte d'avoir. »