« C'est très commode de dire à quelqu'un qui a une maladie mortelle le condamnant, lui le sachant, à une courte vie, de n'y pas penser. »
« Être libre, c'est croire qu'on l'est ! »
« La raison, ce que nous appelons ainsi, la connaissance réflexe et réfléchie qui distingue l'homme, est un produit social. »
« Le suprême triomphe de la raison est de jeter le doute sur sa propre validité. »
« Nous sortons du néant. Habituons-nous à nous considérer dignes seulement du néant, et l'espérance donnera ses fruits en nous. »
« ... Il n'y a de vérité vraie que la vérité poétique, et de véritable histoire que le roman. »
« Chacun de nous est le confluent d'une éternité et d'une immensité. »
« Il y a lieu de placer la gloire de survivre au-dessus de la joie de vivre. »
« Dis-moi, quelle nécessité y a-t-il à l'existence de Dieu, du monde et de tout? Pourquoi doit-il y avoir quelque chose? Ne crois-tu pas que cette idée de nécessité n'est que la forme suprême que prend le hasard dans nos esprits? »
« La vanité du monde qui passe, et l'amour, sont les deux notes fondamentales et intimes de la vraie poésie. »
« Grâce à l'amour nous sentons tout ce qu'a de chair l'esprit. »
« La haine du criminel est un des plus tristes sentiments humains. »
« La pensée n'est pas une, mais variée: de même l'âme n'est pour la raison que la succession d'états de conscience coordonnés entre eux. »
« Il n'y a pas en effet de plus parfaite domination que la connaissance; qui connaît quelque chose, le possède. La connaissance unit le connaisseur au connu.... Celui qui connaît Dieu est déjà Dieu. »