« Ce que je reproche aux journaux, c'est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a des choses essentielles. »
« Celui qui récompense plutôt le mal que le bien, est indigne de vivre tranquillement. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« Assieds-toi au pied d'un arbre et avec le temps tu verras l'Univers défiler devant toi. »
« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. »
« La femme est la poésie, l'homme, la prose. »
« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment. »
« Il vaut mieux avancer dans la pagaille que piétiner dans l'ordre. »
« Il est plus facile d'arracher un brin d'herbe dans le pot de fleur de son voisin qu'un baobab dans son propre jardin. »
« Le vent est l'ennemi des chapeaux. »