« Le vrai contact entre les êtres ne s'établit que par la présence muette, par l'apparente non-communication, par l'échange mystérieux et sans parole qui ressemble à la prière intérieure. »
« Considérer la femme d'autrui comme une mère,Considérer le bien d'autrui comme du feu,Considérer tous les êtres comme ses parents. »
« Ainsi, ce sont bien nos ancêtres qui sont à l'origine de nos mauvaises passions ! Le diable, sous l'apparence du babouin, est notre grand-père. »
« Il vaut mieux vivre dans la plate solitude que de toucher un peu à la joie, l'étreindre pendant quelques jours, et finalement la perdre sans raison apparente. »
« Seule. On ne l'est jamais, même en dépit des apparences. Il y a toujours une multitude d'êtres à qui nous demeurons nécessaires. »
« Notre refus nous sépare de tout, mais notre attachement à des choses et à des êtres provient toujours de notre acceptation. »
« Tant qu'on peut se parer de son propre mérite, on n'emprunte pas celui de ses ancêtres. »
« Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l'homme puisse entreprendre ; toute autre connaissance de l'existence, comparée à celle d'un homme marié, est superficielle, car lui et lui seul a vraiment pénétré l'existence. »
« Il suffit de faire grandir la distance pour que les pires horreurs s'effacent. Cette distance historique s'apparente un peu à l'innocence de celui qui lâche une bombe à 10000 mètres d'altitude. »
« La vraie naissance de l'amour coïncide avec la mort du désir. Le sexe est moins une clef qu'un monstre et un mur. Loin de vous rapprocher des êtres, il vous en sépare. Il vous exile dans la surenchère de vos propres pulsions. »
« ... Rien ne nous pénètre mieux de l'espoir et de la foi en un autre monde que l'impossibilité pour notre amour de fructifier véritablement dans ce monde de chair et d'apparences. »
« Le malchanceux, c'est celui qui prépare tranquillement un noeud coulant dans un bois pour se pendre et qui se fait arrêter par le garde champêtre pour pause illicite de collet. »
« ...De ces amours sans lit ni étreintes. Un amour d'homme à homme. Un amour d'âme à âme. Quand deux êtres, sans aucun lien de parenté se ressemeblent au point qu'on les croit frères. »
« L'homme et le frison ne se quittent pas des yeux. On entend ce qu'ils ne se disent pas. Ils s'étreignaient autrefois, voici qu'ils s'observent. Comme s'ils craignaient déjà de devoir se séparer. »