« C'est le contraire du vélo, la bicyclette. Une silhouette profilée mauve fluo dévale à soixante-dix à l'heure : c'est du vélo. Deux lycéennes côte à côte traversent un pont à Bruges : c'est de la bicyclette. »
« Du tortillard au TGV, en passant par le corail et l'omnibus, les trains changent, la vache reste ! »
« Le problème avec la plupart d'entre nous, c'est que nous préfèrerions être ruinés par les louanges plutôt que sauvés par les critiques. »
« L'emploi du temps de mon chien est très chargé mine de rien, dormir-manger-jouer-dormir-manger-dormir, ce qui m'épate, c'est qu'il ne s'embrouille jamais... »
« La paix, c'est ce qui reste quand on s'est partagé le gâteau. »
« On a le droit de tout : de jardiner, d'écouter la radio, de faire l'amour, de faire la sieste, de lire une bande dessinée, avachi dans un fauteuil. Mais la télé, la vraie télé, c'est mal. »
« Au cinéma, on ne se découvre pas. On sort pour se cacher, pour se blottir, pour s'enfoncer. »
« Le problème avec la poésie : elle embellit tout ! »
« En imaginant que quelque chose est immuable, on s'expose à le trouver un jour éphémère. »
« Bonheur: un mot fragile, évanescent, léger, surtout. »
« Le kiné touche le patient et l'argent du patient. Dans les deux cas, il palpe. »
« Parfois on dit: «On aurait presque pu...» Là, c'est la phrase triste des adultes qui n'ont gardé en équilibre sur la boîte de Pandore que la nostalgie. »
« Les vacances, c'est tout un travail de repos très difficile. »
« Le mauvais goût n'existe pas, mais la norme le pousse à exister. »