« Il vaut mieux garder la nostalgie d'un paradis en le quittant que de le transformer en enfer en y restant. »
« On écrit que l'amour se cultive mais on oublie de dire qu'il se nourrit... »
« Entre hommes d'honneur la complicité est comme l'amitié ; elle demande une longue préparation. »
« A l'oubli succède l'indifférence de l'oubli comme un écho muet qui prolonge la durée et augmente l'espace de l'oubli. »
« Il faut endosser ses erreurs comme on endosse ses vertus... Avec fierté ! Et transformer, en avantages, les conséquences d'une faute. »
« Il n'y a rien de plus salutaire que la diversion, de plus tonifiant que le changement. »
« Dans la vie, les hommes sont tributaires les uns des autres. Il y a donc toujours quelqu'un à maudire ou à remercier. »
« Le Québec, qu'on le prenne de tous bords, tous côtés, c'est une difficulté intellectuelle, une entité qu'on ne retrouve pas dans les livres des définitions. »
« Il n'y a pas de professions, de confréries, de peuples dans notre pays ; il n'y a qu'une nation : c'est la famille. »
« Le naturel et le spirituel se marient dans le cours ordinaire de la vie comme les couleurs de l'arc-en-ciel en fondant dans la limpidité de l'air. »
« Le malentendu en littérature est à la base de la plupart des réputations. Il faut être un peu fou pour écrire. Comment expliquer autrement qu'un homme veuille se faire un nom avec les mots de tout le monde ? »
« J'aime les fleurs et les jardiniers. Les fleurs évoquent l'amour, et les jardiniers, je l'ai souvent remarqué, ont les plus beaux enfants du monde. »
« La connaissance des êtres, l'étude de leur comportement est le commencement de la sagesse. »
« La langue est pour moitié un miroir, pour moitié un grimoire, elle est ombre et clarté et il faut l'accepter dans sa dichotomie sous peine de n'y rien voir faute de contrastes. »