« Les larmes sont parfois une réponse inappropriée à la mort. Quand une vie a été vécue vraiment honnêtement, vraiment avec succès, ou simplement vraiment, la meilleure réponse à la ponctuation finale de la mort est un sourire. »
« Au fond, c'est ça la solitude : s'envelopper dans le cocon de son âme, se faire chrysalide et attendre la métamorphose, car elle arrive toujours. »
« On a beau se tenir à l'écart, les gens finissent toujours par vous mêler à leurs intrigues. »
« Il faut toujours étudier la nature des autres avant de donner libre cours à la sienne. »
« L'éducation fait de chacun de nous une pièce de machine et non pas un individu. »
« Il ne faut jamais se réjouir de sa journée avant d'avoir mis son bonnet de nuit. »
« Quand on a vingt ans, on pense avoir résolu l'énigme du monde ; à trente ans, on commence à réfléchir sur elle et à quarante, on découvre qu'elle est insoluble. »
« Il m'arrive de croire que la misère attire la misère et que les gens heureux évitent le malheur des autres. »
« Telle est l'ingrâte position du père au sein de la famille : pourvoyeur pour tous, ennemi de tous. »
« Si le cheval connaissait sa force, serait-il assez fou pour accepter le joug, comme il le fait ? Mais qu'il devienne sensé et s'échappe, alors on dira qu'il est fou... »
« Quelqu'un qui ne respire plus les imprévus de la vie est déjà mort. Quelqu'un qui n'avance pas chaque jour s'enfonce dans l'oubli collectif. »
« La première idée d'une femme qui veut s'égaler à un homme, est de lui faire partager sa faiblesse. »
« Les livres de cuisine n'ont d'autorité que lorsqu'ils sont signés par des hommes. »
« Je déteste les gens qui ont un chien. Ils sont lâches et n'ont pas les tripes de mordre les gens eux-mêmes. »