« L'avenir, si tendu que soit notre désir, est une perspective sans profondeur. Il n'a vraiment nulle attache solide avec le réel. C'est pourquoi nous disons qu'il est dans le sein de Dieu. »
« Le grain de blé qui pourrit dans la terre et dans la nuit, voit-il donc le soleil ? Non, mais il a la foi. C'est pourquoi il monte, par et à travers la mort, vers la lumière... Nous, nous sommes le blé de Dieu. »
« Nous avons tendance à oublier pourquoi on appelle cela "le bon vieux temps" ; le temps était vieux, pas nous. »
« L'homme n'amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c'est par la volonté de Dieu, bien que je n'arrive pas à comprendre pourquoi il se croit obligé de tellement en remettre. »
« Allons jusqu'au bout de nos erreurs sinon nous ne saurons jamais pourquoi il ne fallait pas les commettre. »
« Pourquoi faut-il donc ériger des barrières face à l'explosion de nos sentiments ; pourquoi l'être aimé ne pourrait-il pas lire en nous comme dans un livre ouvert les pensées nobles et généreuses qui nous animent ? »
« Pourquoi Dieu créerait-il des êtres plus beaux que les autres si ce n'est pour nous indiquer de les adorer ? »
« Le Ciel sera l'épanouissement de toutes les beautés, la vie nous y conduit par un chemin dont nous ignorons la longueur, mais pourquoi m'attrister d'avancer sur cette route puisque la lumière est au bout. »
« Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ? »
« Nous avons de la littérature d'évasion, pourquoi n'existe-t-il pas des biographies d'évasion ? »
« Pourquoi faut-il que la seule chose qui soit de meilleur en nous s'effrite avec le temps ? »
« Les fleurs, c'est toujours un cadeau du destin. Il faut les prendre simplement, sans même se demander pourquoi elles nous arrivent. »
« Pourquoi nous haïr? Nous sommes solidaires, emportés sur la même planète, équipage d'un même navire. Et s'il est bon que des civilisations s'opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est monstrueux qu'elles s'entredévorent. »
« Pourquoi faut-il que nous ayons assez de mémoire pour retenir jusqu'aux moindres particularités de ce qui nous est arrivé et que nous n'en ayons pas assez pour nous souvenir combien de fois nous les avons contées à une même personne. »