« La maison est un appareil à transporter avec soi, et la ville est une machine sur laquelle on vient se brancher. »
« L'enfant pèse d'abord sur les bras des parents et plus tard sur leur cœur. »
« S'il n'y avait dans le monde que l'inébranlable, l'impérissable, l'inaltérable bourgeoisie, la littérature ne trouverait pas de matière. Le romancier ne peint jamais un ordre qu'en train de se déranger. »
« Il y a des choses qu'on ne peut dire qu'en embrassant... Parce que les choses les plus profondes et les plus pures peut-être ne sortent pas de l'âme tant qu'un baiser ne les appelle. »
« Écrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant sont histoire, son language, sa liberté. »
« Ce qui est laid, c'est que sur cette terre il ne suffise pas d'être tendre et naïf pour être accueilli à bras ouverts. »
« Bravo Messieurs les Académiciens, pour votre délicatesse d'avoir décidé que le mot "vieillard" n'aurait pas de féminin. »
« Une vie tranquille et dirigée par la sagesse demeure inébranlable et conserve les familles. »
« Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat. »
« Un acteur sur la scène, c'est une buche dans le feu. Quand la flamme du dialogue le quitte, il doit lui rester la braise de la situation. Mauvais bois qui s'éteint dès qu'il ne flambe plus. Faut-il donc que le poëte souffle toujours dessus ? »
« Les Nombres, c'est-à-dire les degrés de la vibration. »
« A travers les inombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé. »
« Si on le brave, le destin abandonne la plus haute étoile. »
« L'ironie est la bravoure des faibles et la lâcheté des forts. »