« Le printemps est la saison où les garçons commencent à comprendre ce que les filles ont su tout l'hiver. »
« Il ne faut pas se plaindre de vieillir, c'est un privilège qui n'est pas donné à tout le monde »
« A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis. »
« La façade d'une maison n'appartient pas à son propriétaire mais à celui qui la regarde. »
« Entre ce qu'on cherche à exprimer, ce qu'on parvient à exprimer et ce que les gens comprennent, le mode de communication tient plus du téléphone arabe que de la photocopie. »
« Ce qui se paie n'a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles. »
« La réputation qu'on nous prête ne change rien à ce que nous sommes en réalité. Voilà pourquoi il faut mépriser les jugements plus ou moins faux que l'on porte sur nous. »
« La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »
« Tous les personnages principaux d'un roman ressemblent à leur auteur. »
« Tant que le cœur conserve des souvenirs, l'esprit garde des illusions. »
« L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes. »
« Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux. »
« On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable. »
« Il convient de préparer d'abord le cerveau de l'homme avant que d'y rien imprimer. Il faut premièrement apprendre à douter avant d'apprendre à croire tout. »