« Combien de vertus apparentes cachent souvent des vices réels ! Le sage est sobre par tempérance, le fourbe l'est par fausseté. »
« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »
« Il est peu de vertus plus tristes que la résignation ; elle transforme en fantasmes, rêveries contingentes, des projets qui s'étaient d'abord constitués comme volonté et comme liberté. »
« L'amitié est bien plus exigeante que l'amour et l'idée que nos amis se font de nous, nous prive de combien de faiblesses délicieuses. »
« Combien de fois abandonnons-nous notre chemin, attirés par l'éclat trompeur du chemin d'à côté ? »
« Il est bon de noter combien la charge affective des mots : bien-être, joie, plaisir est différente. Le bien-être est acceptable, la joie est noble, le plaisir est suspect. »
« Les amis de nos amis peuvent devenir odieux, à force de nous représenter combien les êtres dont nous nous croyons proches sont des inconnus. »
« L'hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertus. »
« Ovide a tort. C'est dans le malheur que tu compteras de nombreux amis. Être le confident du bonheur exige des vertus plus rares. »
« Combien avaient raison les Anciens qui n'avaient qu'un même dieu pour les marchands et les voleurs. »
« Il vaut mieux enseigner les vertus que condamner les vices. »
« Les serpents, puis l'amour. Insidieux tous les deux. Hypocrites. Venimeux. Dangereux. Violents. Sauvages. Les mêmes vertus, quoi ! Ils font mal et puis s'en vont. »
« Le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l'âme. »
« Il faut endosser ses erreurs comme on endosse ses vertus... Avec fierté ! Et transformer, en avantages, les conséquences d'une faute. »