« A chaque minute nous sommes écrasés par l'idée et la sensation du temps. Et il n'y a que deux moyens pour échapper à ce cauchemar : le plaisir et le travail. Le plaisir nous use. Le travail nous fortifie. Choisissons. »
« Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! »
« Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage. L'Art est long et le temps est court. »
« Le femme est l'être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves. »
« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! »
« La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adressent d'abord à la pensée, la couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur la sensibilité. »
« On est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est ; et le plus irréprochable des vices est de faire le mal par bêtise. »
« Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s'amuser. »
« L'homme aime tant l'homme que, quand il fuit la ville, c'est encore pour chercher la foule, c'est à dire pour refaire la ville à la campagne. »
« Dans la peinture, il s'établit comme un pont mystérieux entre l'âme des personnages et celle du spectateur. »
« La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. Il y a eu une modernité pour chaque peintre ancien. »
« Une suite de petites volontés fait un gros résultat. »
« La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le cœur des mortels. »
« La vie a une fin, le chagrin n'en a pas. »