« L'enfance. L'âge de la vie où tout semble possible, où on imagine qu'il suffira de vouloir changer son destin. »
« La nuit, on imagine ce qu'on désire et tout paraît possible. Au grand jour, l'imagination pâlit. La nuit, on voit des choses inexistantes et on y croit. »
« Toute religion n'est qu'un système imaginé pour concilier des contradictions à l'aide des mystères. »
« En parcourant un livre de médecine, on s'imagine avoir toutes les maladies qu'il décrit, de même, en lisant l'ouvrage d'un moraliste, on découvre tous les travers qu'il signale... Mais chez les autres ! »
« La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur. »
« Que tu deviennes professeur, savant, ou musicien, aie le respect du "sens", mais ne t'imagine pas qu'il s'enseigne. »
« Il faut que la volonté imagine trop pour réaliser assez. »
« Quand on se souvient d'un beau vers, d'un beau mot, d'une belle phrase, c'est toujours dans l'air qu'on les lit ; on les voit devant soi, les yeux semblent les lire dans l'espace. On ne les imagine point sur la feuille où ils sont collés. »
« La toilette est la cuisine de la beauté ; chaque femme, chaque jour, imagine des ragoûts pour ses charmes, qu'elle doit servir le soir à l'admiration affamée des regard. »
« Celui qui ne fait pas, et n'imagine pas le mal, est porté non pas à nier l'existence du mal, mais à refuser de croire à la fatalité du mal, à se refuser d'admettre que le mal soit inévitable et inguérissable. »
« La solitude est utile. Il faut parfois ne parler qu'avec soi-même. On entend alors de dures vérités ou d'agréables mensonges selon qu'on s'analyse ou qu'on s'imagine. »
« Au fond, toute âme humaine est cela : une fragile lumière en marche vers quelque abri divin, qu'elle imagine, cherche et ne voit pas. »
« Il est du devoir des hommes politiques de parler : quand ils ne parlent pas, on s'imagine qu'ils pensent. »
« A voir la manière dont on use auprès des malades dans les hôpitaux, on dirait que les hommes ont imaginé ces tristes asiles, non pour soigner les malades, mais pour les soustraire aux regards des heureux dont ces infortunés troubleraient la jouissance. »