« La mémoire, comme le rêve, dilue les couleurs, la mémoire est comme une photographie exposée au soleil. »
« Les hommes oublient plus facilement la mort de leur père que la perte de leur patrimoine. »
« Il y a dans l'aveu public des angoisses du cœur, et de ses voluptés non moins amères, une vanité et une profanation gratuites. »
« Plus il y a de chaînes de télévision, de radios, de journaux, de supports médiatiques, moins il y a diversité de création. La grisaille se répand. »
« En juillet, mois d'abondance, - Le pauvre a toujours sa pitance. »
« Au lieu que c'est une vertu d'avoir pitié des moindres afflictions qu'ont les autres, c'est une espèce de lâcheté de s'affliger pour les nôtres propres. »
« Les hommes se regardent de trop près pour se voir tels qu'ils sont. Ils sont toujours d'eux-mêmes des témoins infidèles et des juges corrompus. »
« Il y a une limite au bonheur qu'on peut tirer de son travail. On est même d'autant plus heureux qu'on passe moins de temps au travail. »
« Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié. Il est aussi son témoin et sa conscience. Les chemins se séparent, puis se croisent. »
« Le célibataire aura toujours cette grande infériorité qu'il ne connaît, de toute une moitié de l'humanité, qu'un aspect romanesque ou critique. »
« Dormir est une façon de mourir ou tout au moins de mourir à la réalité, mieux encore, c'est la mort de la réalité. »
« Mais qu'est-ce que le bonheur? Il faudrait d'abord le définir et une définition du bonheur est encore moins évidente qu'une définition du progrès. »
« Chez les chamois, quand Madame se fait faire un lifting, on garde les peaux pour nettoyer les carreaux... »
« Si février n'a ni pluie ni giboulées - Tous les mois de l'année seront ennuyés. »