Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.
« Il faut pourtant que la critique se mêle toujours à l'éloge, le serpent aux fleurs, l'épine aux roses et la vérole au cul. »
« La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle. »
« J'ai toujours tâché de vivre dans une tour d'ivoire; mais une marée de merde en bat les murs, à la faire crouler... »
« Ma cohabitation passionnée avec les mathématiques m'a laissé un amour fou pour les bonnes définitions, sans lesquelles il n'y a que des à-peu-près. »
« Les dieux n'étant plus et le Christ n'étant pas encore, il y a eu de Cicéron à Marc Aurèle un moment unique où l'homme seul a été. »
« Ah ! Quelle nécropole que le cœur humain ! Pourquoi aller aux cimetières ? Ouvrons nos souvenirs, que de tombeaux ! »
« Le bonheur n'est pas de chercher le bonheur, mais d'éviter l'ennui. C'est faisable avec de l'entêtement. »
« Les ministres le nomment traitement, les notaires: émoluments, les médecins: honoraires, les employés: appointements, les ouvriers: salaires, les domestiques: gages. L'argent ne fait pas le bonheur. »
« L'auteur dans son oeuvre doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. »
« Les chefs-d'oeuvres sont comme les grands animaux. Ils ont la mine tranquille. »
« On peut juger de la beauté d'un livre, à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donnés et à la longueur de temps qu'on met ensuite à en revenir. »
« Le souvenir est l'espérance renversée. On regarde le fond du puits comme on a regardé le sommet de la tour. »
« Le peuple est un éternel mineur. »
« Et nous crevons par la Blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile. »