Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.
« Matinal: L'être, preuve de moralité. Si l'on se couche à 4 heures du matin et qu'on se lève à 8, on est paresseux, mais si l'on se met au lit à 9 heures du soir pour en sortir le lendemain à 5, on est actif. »
« La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
« C'est quelque chose, le rire : c'est le dédain et la compréhension mêlés, et en somme la plus haute manière de voir la vie. »
« On veut une solution. Oh ! orgueil humain. Une solution ! Le but, la cause ! Mais nous serions Dieu, si nous tenions la cause. »
« Si nous savions comment notre corps est fait, nous n'oserions pas faire un mouvement. »
« Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains. »
« La bêtise consiste à vouloir conclure. »
« Les estomacs qui trouvent en la ratatouille humaine leur assouvissance ne sont pas larges. »
« Ses forces subitement l'abandonnèrent. »
« Quel homme aurait été Balzac s'il eût su écrire! »
« Le plus haut dans l'art, ce n'est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de nous mettre en rut ou en fureur, mais d'agir à la façon de la nature, c'est-à-dire de faire rêver. »
« Au frontispice de tous les théâtres, il faudrait écrire : ici n'entre pas l'homme de lettres. »
« La vie est une chose tellement hideuse que le seul moyen de la supporter, c'est de l'éviter. »
« Après ne pas vivre avec ceux qu'on aime, le plus grand supplice est de vivre avec ceux que l'on n'aime pas. C'est-à-dire avec plus des trois quarts du genre humain. »