Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.
« Baiser. Dire embrasser, plus décent. Doux larcin. Le baiser se dépose sur le front d'une jeune fille, la joue d'une maman, la main d'une jolie femme, le cou d'un enfant, les lèvres d'une maîtresse. »
« Quatre chevaux qu'il ne pouvait retenir accéléraient leur train. »
« Les cœurs des femmes sont comme ces petits meubles à secret, pleins de tiroirs emboîtés les uns dans les autres. »
« La presse est une école d'abrutissement, parce qu'elle dispense de penser. »
« L'égoïsme intellectuel est peut-être l'héroïsme de la pensée. »
« Elle se rappela les héroïnes des livres qu'elle avait lus, et la légion lyrique de ces femmes adultères se mit à chanter dans sa mémoire... »
« Oeuf : point de départ pour une dissertation philosophique sur la genèse des êtres. »
« Il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin. »
« Emma retrouvait dans l'adultère toutes les platitudes du mariage. »
« Oh! la pensée! autre océan sans limites; c'est le déluge d'Ovide, une mer sans bornes, où la tempête est la vie et l'existence. »
« La fenêtre, en province, remplace le théâtre et les promenades. »
« Il faut être assez fort pour se griser avec un verre d'eau et résister à une bouteille de rhum. »
« Tout n'est peut-être qu'une immense blague, j'en ai peur, et quand nous serons de l'autre côté de la page, nous serons peut-être fort étonnés d'apprendre que le mot du rébus était si simple. »
« Plus une idée est belle, plus la phrase est sonore. »