« Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit. Une fois que les doutes ont disparus, tout est possible. »
« L'alcool décape la petite couche de bonheur peinturluré pour découvrir la patine d'un matériau doux, uni, pâle comme la tristesse. »
« La douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille. »
« Vouloir éviter l'inévitable, n'est-ce pas augmenter sa douleur ? »
« Une bonne colère vaut mieux qu'une bonne douche. La douche fatigue, la colère apaise... »
« Aimer, ce n'est pas s'installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C'est douter toujours, trembler toujours. Et puis, demeurer vigilant pour éviter que le poison mortel de l'habitude ne s'insinue et nous tue, ou pire : nous anesthésie. »
« La littérature doit dépasser le bout de la rue, montrer ce qu'une caméra ne voit pas, illuminer les coins obscurs de la vie, de la réalité, insinuer des doutes dans la tête des gens. »
« M. De Mairan, mon double confrère à l'Académie française et à celle des sciences, vient de mourir à quatre-vingt-treize ans. »
« L'humain déborde de résignation et possède, enfouie dans ses fibres les plus secrètes, la vocation de la douleur. »
« L'aménagement du territoire poursuit systématiquement la concentration meurtrière, par le double effet de la vanité et d'erreurs de comptabilité... »
« Qu'il est doux, quand sur la vaste mer, le vent soulève les flots, de contempler depuis la terre ferme, les terribles périls d'autrui. »
« D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur. »
« Si de toutes les affections douces, de toutes les actions honnêtes et généreuses dont nous sommes fiers, l'on pouvait découvrir le premier et véritable germe, nous le trouverions presque toujours dans le cœur de notre mère. »
« Plus on aime, plus on souffre. La somme des douleurs possibles pour chaque âme est proportionnelle à son degré de »